[La semaine infernale, Raoul Reyers] Toi aussi deviens slammer
The 2008-05-01 at 08:00 by Eddy. In La Semaine Infernale.
Lecteur de “La Libre Belgique”, pour la première fois dans ton quotidien voici un petit jeu pour te déstresser, lis très fort dans ton salon et sur la musique de ton choix les 52 lignes qui suivent et tu verras que tu te sentiras mieux. Répète l’exercice plusieurs fois si ton stress n’est pas évacué en une fois.
Yo Man Represent !!!
MUSIQUE DE TON CHOIX
“BANQUIER” tu fais un sale métier
Un ami à moi tu as encore failli tuer
Dans l’antre de son ING
Son coeur a failli péter
Tellement “BANQUIER” tu l’as stressé
Un autre de mes amis tu as dégoûté
En le faisant crever sous les responsabilités
Jusqu’à le démotiver
Dans son agence Dexia les plombs il a failli péter
En plus dans la région de Charleroi il est resté
Depuis trois ans il ne vit plus qu’armé
Dans sa maison et jusque dans ses WC
Tellement il a les jetons de se faire homejacker
“BANQUIER” tu es mal-aimé
Mais tu l’as bien cherché
Tu exploites moralement tes employés
D’abord tu leur fais miroiter
Des boulots de responsables assez bien payés
Avant de tout restructurer
Et dans une autre agence les envoyer
Pour encore plus les presser
“BANQUIER” tu n’es pas à fréquenter
Tes épargnants tu devrais épargner
Tes comptes courants tu vas encore augmenter
Et des agences tu vas fermer
Nous même tu nous fais bosser
Ou devant tes guichets longtemps patienter
Car presque tous fermés
Pour pouvoir tes employés liquider
Et tes gros actionnaires les pompes cirer
“BANQUIER” jamais tu ne t’es mouillé
Non content de nous plumer
Des médecins conseils nous obliger
Avec notre argent de jouer
Des assurances nous imposer
Ta loi tu ne fais que nous dicter
D’aucun scrupule tu n’es animé
Des crédits à gogo tu oses accepter
Puis quand les gens ne peuvent plus payer
Tu te complais à leur envoyer les huissiers
Et sur la paille de les laisser
“BANQUIER” tu n’es qu’un fumier
Que tu sois fortis dexia abo fintro ou ing
Aux states tu as failli t’éclater
Si un jour tous les opprimés
Qui à toi ont été confrontés
Sur ta façade venaient uriner
Tu verrais le liquide couler
Qui pour rien te serait versé
Sans intérêts à réclamer
Et ça te ferait les pieds
“BANQUIER” loin de moi l’idée de te saluer