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De toute façon, avec la fonte des glaces, la Finlande ça n’existera bientôt plus. Ça nous fera au moins gagner une place à la prochaine évaluation Pisa.

Mais qu’est-ce qu’ils nous emmerdent les Finlandais avec leur QI de surdoués et leur première place toutes catégories dans les enquêtes PISA réalisées par l’OCDE à propos de la qualité de l’enseignement. Mais enfin, pour qui ils se prennent ces jeunes fishsticks avec leurs longues figures de premiers de classe boustés aux harengs de la Baltique ? Qu’ils le disent tout de suite les Finlandais si leur objectif est de nous humilier, nous et nos crétins d’enfants de la Communauté Wallonie-Bruxelles. Le modèle Finlandais, laissez-moi rire!

Est-ce qu’on leur demande quantième ils sont en gilles de Binche, les Finnois ? Ou en tarte al d’jote, hein ? C’est malin, si on ne donne que les chiffres de l’enseignement, c’est sûr que ça ne joue pas en notre faveur, mais il y a tout le reste. La longueur du zizi. La quantité de gaz à briquet inhalé par les adolescents. La vitesse à laquelle ils peuvent débrider un moteur de mobylette, avec une main attachée dans le dos. En plus, c’est sûr que chez eux ça marche mieux.

Chez nous, il y a encore moins de professeurs de sciences ou de langue que de places en IPPJ. En Communauté française, il n’y a pas une branche qui échappe à la pénurie. Le métier est tellement déconsidéré que le moindre agrégé préfère encore devenir policier à Charleroi que professeur. Et puis soyons honnêtes : si les jeunes Finlandais passent tant de temps à étudier, c’est qu’ils n’ont pas grand-chose d’autre à foutre. Passez un week-end dans un igloo du nord de la Laponie, sur les rives gelées du lac Inari, sans console Nintendo et sans réseaux GSM, et je vous jure que votre tableau de Mendeleïev vous aussi vous le connaîtrez par coeur. Ils n’ont pas grand mérite !

Il paraît que les élèves finnois aiment tellement l’école qu’ils ont dû installer des mosquitos devant les établissements scolaires pour que les enfants rentrent dans leur famille le mercredi après-midi.

En Finlande, l’école ne commence qu’à 7 ans. On n’y organise pas d’évaluation avant 13 ans. On n’y connaît pas le redoublement. La cantine est gratuite et les élèves tutoient leurs professeurs. Et avec ça, 99,7 pc des élèves arrivent à la fin de la scolarité obligatoire à 16 ans… Et pourquoi pas, tant qu’ils y sont, la distribution à la récré de Manon de Chez Léonidas et les cours d’algèbre donnés par des hôtesses Kinder Surprise topless ? Comment voulez-vous leur donner le goût de l’effort, à ces enfants ? Comment voulez-vous susciter en eux l’envie de mettre un jour le feu à la voiture de professeurs qu’ils tutoient ? Et avec ça, le comble c’est qu’au niveau de l’inscription, les parents n’ont pas à dormir dehors plusieurs nuits de suite.

Évidemment, avec une température extérieure qui frôle les -25°, on doit être moins regardant sur le choix de l’établissement, mais enfin ça n’explique pas tout! Il n’y a qu’un domaine dans lequel on soit plus fort qu’eux : le nombre de réseaux d’enseignement. Eh oui, en Finlande ils n’ont qu’un réseau d’enseignement. Ouuuuh, les minables !!! Un seul réseau d’enseignement ! Comment ils osent ! Comment ils ne sont pas gênés ! Vous imaginez l’UGC De Brouckère avec une seule salle ! Eddy Barclay avec une seule femme. La flamme olympique, avec un seul policier chinois pour la garder…

C’est d’ailleurs curieux, ce rapport qu’entretiennent les pays scandinaves à l’égard de la connaissance. C’est un peu comme si le froid engourdissait tout sauf leurs neurones. C’est vrai, imaginez que ce ne soit pas le Parlement suédois mais la mairie de Marseille qui décerne le Prix Nobel, on se dirait qu’il y a un twist, que ce n’est pas crédible ! Que ce soir clair pour tous : s’ils continuent à ne chercher qu’à nous nuire, les Finlandais, on leur envoie Madame Balfroid ! Parce que pour dégoûter à tout jamais un enfant de l’orthographe, on n’a pas encore trouvé de meilleur moyen ! De toute façon, avec la fonte des glaces, la Finlande ça n’existera bientôt plus. Ça nous fera au moins gagner une place à la prochaine évaluation Pisa.