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[La semaine infernale, Raoul Reyers] C'est un Jean-Claude Van Cauwenberghe accablé

The 2008-05-01 at 08:00 by Eddy. In La Semaine Infernale.

C’est un Jean-Claude Van Cauwenberghe accablé, affaibli par tant de médisance, par toute cette calomnie déversée comme un container de déchets radioactifs sur sa belle région de Charleroi que l’on a vu dépité au journal télévisé dimanche soir.

On peut comprendre que pour un homme qui a presque tout donné pour «redynamiser» ce petit coin particulier de la Wallonie, qui a dépensé sans compter, surtout son énergie pour réhabiliter cette région moins favorisée, le fait que la justice un peu ingrate soit venue mettre le doigt dans ces rouages si bien huilés depuis des années soit extrêmement déstabilisant pour cette sorte de chimiothérapeute wallon qui essayait comme il pouvait de redonner une lueur d’espoir à un électorat fortement déçu par une évolution économique aussi oublieuse.

Mais laissez-moi reprendre mot pas mot la déconfiture de Jean-Claude Van Cauwenberghe - Pescarolo comme sur sa sonnette.

«Comment reprendre en main l’ensemble de la stratégie, des positions socialistes, des structures, comment mettre les bonnes personnes en remplacement aux places où nous avons des défections et comment travailler à ce que Charleroi ne s’abîme pas davantage dans une image où tout le monde nous tombe dessus, ça paraît même un petit peu excessif cet acharnement anti-carolo! On n’est quand même pas la région où se concentrent tous les hommes politiques malhonnêtes, donc ça aussi il faut faire un peu la part des choses» !

Et là je suis un peu d’accord! Moi je dis toujours s’il n’y avait pas les journalistes pour venir mettre leur nez dans les affaires de tout le monde, on serait moins emmerdés. S’il n’y avait pas la justice pour venir ergoter sur des petits dysfonctionnements sans grand intérêt, le monde tournerait à merveille. S’il n’y avait pas des petits MR venimeux et sortis tout droit de la Zizanie d’Astérix, l’endroit serait paradisiaque, en tout cas pour certains. En gros, s’il n’y avait que des socialistes, le monde serait beaucoup moins cruel. En gros, sans cette démocratie génératrice de tourments permanents, on respirerait beaucoup mieux.

Evidemment si on n’avait pas notre petite info croustillante presque tous les matins, la vie serait monotone. Si j’avais su, je me serais fait bookmaker il y a quelques mois d’ici, et j’aurais tout misé sur les échevins socialistes de Charleroi! A dix contre un, on aurait pu jouer au Quinté gagnant les yeux fermés. Notez qu’avec tout ce qui a déjà implosé, on a peine à croire que tout le reste marche «comme sur des roulettes». On peut espérer encore quelques petites révélations pas piquées des hannetons qui pourraient égayer notre printemps pourri. Et de renchérir en disant: «Je n’aurai qu’un mot: s’il n’y avait pas Charleroi, on s’emmerderait!»

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