[La semaine infernale, Frédéric Jannin] Bon, le 23, on commence par qui ?
The 2008-05-01 at 08:00 by Eddy. In La Semaine Infernale.
Allô ? Chou ? Je te dérange ? Ouais, dis, je prends combien de ballotins de pralines ? Hein ? Douze ? Mais t’es malade ? Attends, tu m’avais dit qu’on avait tout bien organisé pour ne pas se mélanger les pinceaux. Ouais, je sais que c’est compliqué à gérer, je ne te le fais pas dire ! Bon, ok, on récapitule… Bon, le 23, on commence par qui ? On va d’abord chez ton père et sa nouvelle poule. Ecoute, poule poule, c’est plutôt gentil. Tu préfères dinde, pour Noël ? Hahaha ! Donc, ton père et sa nouvelle femme. On ne reste pas des heures, hein. On n’a qu’à dire qu’on est attendus chez ta mère. Non. Euh, c’est vrai, sorry, chez ma mère, alors. On fait quand même un saut chez ta mère, c’est sur le chemin. Ouais. Ah, son Jules sera là ? Chouette ! Il me fait marrer. Attends. C’est quand même le premier qui arrive à faire taire ta mère, hein.
Ok. Bon. Donc, comme ça, c’est fait de ton côté. Quoi ? Chez les parents de ton ex ? Mais… oui, ça je sais que c’est les grands-parents de Kevin et qu’ils ont toujours été très réglo avec toi, pendant le divorce et tout ça. Mmh. Bon. Ok, ça fait trois. Bon, écoute, alors, dans ce cas, je ne vois pas pourquoi on ne passerait pas chez les Pemmers, alors. Comment qui ça ? Mais tu sais bien, les Pemmers, les parents de mon ex. Ecoute, c’est tout de même la mère de Sabrina.
Oui, ben oui, la grand-mère s’est remariée avec un Pemmers. Et alors ? Il n’y a pas mort d’homme, hein. Enfin oui, son ex-mari… Bon, donc on passe en coup de vent chez les Pemmers. Et on file chez mes grands-parents. C’est à une sortie du ring de là. Fastoche. Quoi ? Ah ben sans doute que ma tante Lucie sera là. Mais on va essayer d’y échapper. Si on ne reste pas des heures, avec un peu de chance. Oui, je sais, son nouveau copain est une vraie plaie. Blague sur blague, feinte sur feinte ! L’horreur ! De là, on passe chez ma mère et mon beau-père. Attends, bien sûr qu’il faut, quelle question ! Avec un peu de chance, c’est lui qui paiera le GSM pour Kevin. Ben oui, pour lui c’est comme acheter un paquet de chiques, hein. Ben oui, le gros lot…
Bon. C’est tout pour le 23. Le 24. Mmh. On commence par quoi ? Jean-Paul ? Qui ? L’ex de ta mère ? Attends, il est toujours dans la course, celui-là ? Mais oui je sais bien que tu as vécu dix ans avec lui mais bon. On ne peut pas se diviser en douze non plus. Mmh. Ça lui fera plaisir de faire ma connaissance. Mouais. Bon mais pas trop longtemps parce qu’on doit passer chez maman Denise. Maman Denise. Ecoute, c’est pratiquement elle qui m’a élevé quand ma mère s’est séparée de mon père pour vivre avec Michel. Mais non pas des heures. Juste un bisou joyeux Noël merci bonsoir. D’ailleurs on n’a qu’à dire qu’on doit passer embrasser Michel. Non, pas Michel de Jeanine, Michel de Nicole.
Ben quoi, il a quand même été mon beau-père de 83 à 89. Ah. Quand même ! Qui ? Josiane Pemmers ? La blonde qui a vécu avec ton beau-père de 87 à 93 avec qui tu t’entendais si bien ? Pemmers, tiens Pemmers. Rien à voir ? Non ? T’es sûre ? Oui mais j’aime autant, hein. Quoi ? Ben je ne vais pas acheter vingt-six ballotins non plus, quoi. Bon. Et le soir, gros réveillon de famille. Ouais la vraie famille. T’es vraiment sûre qu’on ne peut pas y échapper ? Allez. On n’a qu’à dire que le petit est malade, parce que j’ai un collègue qui m’a filé une copie de l’émission “Ceci n’est pas une fiction” qu’on a ratée l’autre mercredi. Alors, nous, pour le réveillon. TV et pantoufles, hein. OK ?
